Libérons l'expression

Alain Hertoghe (Carte de presse), dans un billet intitulé "libérez l'expression" appelle la blogosphère à relayer l'appel suivant.

Bien que je ne partage pas complètement le point de vue de Alain Hertoghe sur l'affaire des caricatures", pour des raisons que j'ai déjà exprimées ici et là, je partage en revanche son soucis que des journalistes ne soient pas inquiétés pour avoir usé, comme bon leur semblait, de leur liberté d'expression (dans le respect, bien sûr, de l'éthique et du droit).

Je continue de penser que, dans le contexte actuel, il était très imprudent (au sens de la "phronesis" aristotélicienne) d'aller exciter des personnes qui n'attendaient que cette occasion pour lacher la bride à leurs pulsions d'agression. Malgré cela, on ne peut que déplorer et condamner des réactions visant à engourdir la pensée et dont la violence n'a certainement pas grand chose à voir avec le respect du sacré.

Comments

[Rédigé par : yoyostereo™]

pas de provocations, sans doute mais je considere que le droit au blaspheme est un droit inalienable, ce qui ne veut pas dire insulter les croyants, mais ne pas respecter les institutions (mafieuses semlon moi) qui pretende les representer, on se bat contre les icooclastes, les idolatres et contre la superstition… ne pas se tromper d'adversaire… on ne se bat pas contre l'autre mais pour des droits d'expression

[Rédigé par : Steph]

Tout à fait d'accord avec toi pour défendre la liberté d'expression et combattre le politiquement et religieusement correct, surtout quand les intentions de ceux qui entendent confisquer la parole sont de défendre des intérêts douteux. En même temps, toute liberté a des limites, sans quoi elle conduit rapidement à une absence de liberté. La liberté d'epxression ne saurait donc être absolue sous peine de se détruire elle-même. Il importe donc de définir ces limites et d'examiner si le droit au blasphème doit être reconnu par la communauté des hommes. C'est là une question qui me semble mériter la réflexion.