Régulièrement, des voix s’élèvent pour critiquer le fait que le bac soit un examen final et clamer qu’il serait plus juste, pour évaluer le niveau réel d’un élève, d’en faire un examen continu. Cet argument serait juste si l’élève n’arrivait pas au bac muni de son dossier scolaire, dont le contenu s’avère déterminant en cette occasion. Combien d’élèves sont en effet rattrapés par le jury (il suffit de rajouter un point ici et là en prenant soin des coefficients) parce que leur dossier révèle un élève « sérieux, consciencieux, attentifs, ayant fourni des efforts, progressé… » mais n’ayant pas réussi malgré tout à « surmonter ses difficultés » ! Inversement, un « manque d’investissent, de sérieux, de travail, d’attention » peut s’avérer fatal et conduire des candidats – j’en ai eu spécimen cette année – à échouer là où un bon dossier leur aurait permis sans problème d’être repêchés.
Conclusion : les glandeurs ont tout intérêt à être des « bons » et ceux qui ont des difficultés « non surmontées » à être ou paraître diligents et sérieux.
Lors de mon équivalent belge du bac, j'ai été repéché in extremis d'une situation difficile en maths parce que le reste était bon et que j'étais un élève sage, calme, consciencieux, bref un ange. O:-)
Bref, ma personnalité et mon attitude m'ont évité de perdre un an pour un bête cours de math.
Pour la petite histoire, mon prof de math s'opposait à ma réussite parce qu'il savait que je me dirigeais vers l'informatique et qu'il était persuadé qu'on ne pouvait pas réussir l'informatique sans maths. Eh bien Monsieur V., vous vous êtes trompé: j'ai tout réussi du premier coup.
Rédigé par : Merlin | lundi 24 juillet 2006 à 17:14