Août 2006, Le point publie un classement des lycées les plus violents de France. Une démarche qui m’a dérangée par l’effet de stigmatisation qui en résulte mais aussi par la crainte de voir tous nos proviseurs, soucieux que leur établissement ne soit montré du doigt, nier les violences quand elles ont lieu et soutenir, comme ça s’est déjà fait, que se faire traiter de « bouffonne », ce n’est tout de même pas grand-chose !
Octobre 2006, Paul Villach, dans un article publié sur Agoravox (De l’art d’avouer les violences en les niant), nous livre une analyse très intéressante des réactions indignées des milieux éducatifs face à ce classement et des stratégies de défense qu’elles recèlent. Il rappelle très justement que pour l'enseignant, admettre la violence qui lui est faite, c'est prendre le risque d'être qualifié d'incompétent...et de faible.
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